Les Dires de Zeta: L’Extinction des Dinosaures


Les planètes habitables sont une minorité, et vos scientifiques le savent bien. Les planètes habitables qui peuvent abriter la vie assez longtemps pour que celle-ci puisse évoluer sont encore bien moins nombreuses. Ceci est dû au grand nombre de catastrophes qui peuvent arriver à la vie en cours d’évolution, catastrophes qui remettent toutes les pendules à zéro. Des catastrophes nombreuses, et qui produisent plus que de simples cataclysmes.

La plupart du temps, la vie échoue à cause de ses ennemis les plus petits, à savoir les micro-organismes qui semblent en permanente évolution. Les micro-organismes ont une adaptabilité que n’ont pas les gros animaux, et sont plus mobiles que les plantes. Ils doivent prendre en compte moins de facteurs. Là où un gros animal ne peut respirer que de l’eau ou de l’air, mais rarement les deux, trouver et manger de la nourriture qui ne soit pas du poison en quantité suffisante par rapport à sa taille, trouver un partenaire, porter et élever ses petits, les micro-organismes ont à tout point de vue la vie plus facile. Ils peuvent vivre la plupart du temps aussi bien dans l’air que dans l’eau, mangent tout ce qu’ils ont sous la main, et se divisent pour se reproduire en un jour un seul. Ce que nous sommes en train de vous expliquer est que les dinosaures ne périrent pas parce que la source de leur alimentation vint à manquer à cause de l’obscurité engendrée par la poussière soulevée après l’impact d’un météore, ni parce que des petits mammifères endommagèrent leurs œufs avant que ceux-ci n’éclosent. Ils moururent parce qu’ils étaient génétiquement apparentés, et furent donc de la même façon vulnérables aux micro-organismes. Le tueur n’est plus identifiable à présent, pour avoir muté il y a très, très longtemps dans une tout autre voie.

C’est de la pure spéculation d’imaginer ce qu’auraient pu être les espèces intelligentes de la Terre si cela n’avaient pas eu lieu. Cependant, la plupart des planètes habitables permettent effectivement l’évolution d’espèces reptiliennes, et non mammifères, et qui sont les espèces dominantes. Le premier arrivé, le premier servi, tout simplement. Les reptiles apparaissent bien avant les mammifères et ont une longueur d’avance. Cela ne veut pourtant pas dire que les espèces intelligentes ne sont mammifères que si l’évolution des reptiles est arrêtée par une catastrophe. La plupart des planètes sur lesquelles évoluent des mammifères en tant qu’espèce dominante n’ont pas connu un tel passé. De nombreux facteurs sont en jeu, et parmi ceux-ci se trouve la difficulté de survivre commune à toutes les sortes d’espèces. Les difficultés de la vie font naître l’intelligence, après avoir été une malédiction pour un temps.